L’OIE à l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA76)

À la suite d’une 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies un peu particulière, l’OIE offre un aperçu de l’actualité récente sur la scène internationale, des débats mondiaux et des principaux résultats de cette session.

Ces dernières semaines, tous les regards étaient tournés vers la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a réuni des dirigeants du monde entier. La session de cette année s’est déroulée dans un contexte marqué par des défis croissants, dont les répercussions de la pandémie de Covid-19, le renforcement des inégalités entre les pays et en leur sein, l’accélération de l’urgence climatique, un multilatéralisme sous tension et des conflits. Dans son rapport "Notre programme commun", le Secrétaire général de l’ONU a évoqué un "délitement" imminent.

Il y forme également l’espoir de voir émerger des solutions audacieuses et innovantes, qui permettraient un "sursaut". Pour y parvenir, le monde devra faire preuve de solidarité et adopter un multilatéralisme inclusif, en considérant le secteur privé comme une partie prenante. Il est notoire que les entreprises sont une source incroyable d’innovation, d’énergie et d’efficacité, autant d’éléments cruellement nécessaires pour faire face à ces graves problèmes.

Les organisations de la société civile n’ont pas pu participer à la 76ème session de l’Assemblée générale, ce qui est regrettable. Alors que plus de 100 dirigeants d’États Membres et des journalistes étaient présents, les organismes accrédités n’ont toujours pas pu accéder à l’événement en raison d’inquiétudes liées au Covid-19. Le groupe "entreprises et industrie" (Business and Industry Major Group) co-présidé par l’OIE, était également concerné par ces restrictions. Même si les entreprises ont été représentées lors de nombreux événements organisés en marge de cette session, ce fut principalement par l’intermédiaire d’entreprises individuelles ; la voix collective et représentative des entreprises doit également être entendue. C’est aussi pour cette raison que l’OIE demeure déterminée à obtenir le statut d’Observateur permanent auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Prise de position et orientations de l’OIE à la 76ème session de l’Assemblée générale

L’OIE a été très active et visible lors de la 76ème session de l’Assemblée générale, saisissant cette occasion pour plaider en faveur de la coopération entre le secteur public et le secteur privé, pour promouvoir ses avis et positions, ainsi que pour diriger et participer à des discussions touchant aux enjeux les plus brûlants. L’OIE a coorganisé et participé à plusieurs événements de haut niveau et présenté deux publications.

Lors de la Rencontre des entreprises coorganisée par l’OIE, USCIB et Business at OECD en marge de l’Assemblée générale, la Présidente de l’OIE, Michele Parmelee, a déclaré que "le changement climatique nous pousse à repenser toutes nos façons de faire". Elle a également insisté sur l’importance des partenariats public-privé face à l’ampleur des difficultés qui s’annoncent.

La Présidente de l’OIE s’est également exprimée lors de la Réunion des chefs d’État et de gouvernement sur l’emploi et la protection sociale au service de l’éradication de la pauvreté, convoquée par le Secrétaire général de l’ONU et l’Organisation internationale du Travail (OIT), lors de laquelle elle a insisté sur la fracture numérique, le développement des compétences et la création d’emplois soucieux du climat. Son intervention a été appuyée par un livre blanc de l’OIE, qui présente le point de vue des employeurs sur le financement du développement(en anglais).

Lors de l’édition 2021 du Forum d'affaires sur les ODD, le Secrétaire général de l’OIE, Roberto Suárez Santos, a parlé de la nécessité de renforcer l’état de droit, de lutter contre la corruption et l’informalité, de promouvoir un comportement responsable de la part des entreprises et de veiller à ce que les traités sur le commerce et les investissements soient compatibles avec les droits de l’homme.

L’OIE et la Fondation Konrad Adenauer (KAS) ont présenté une publication conjointe, intitulée "Human rights due diligence and supply chain law - What business needs to know" ("Diligence raisonnable en matière de droits de l’homme et dans les chaînes d’approvisionnement - ce que les entreprises doivent savoir"), et elles ont réuni des leaders d’opinion sur le sujet lors d’une conférence numérique.

En guise de suivi du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, l’OIE a co-dirigé avec USAID un atelier visant la mise en place d’une coalition pour renforcer l’implication des jeunes et l’emploi des jeunes dans les systèmes agroalimentaires. L’objectif était de se pencher sur le problème urgent du chômage des jeunes, en particulier dans les pays en développement, où vivent 85 % des jeunes.

M. Suárez Santos s’est également exprimé lors de l’événement organisé par le Business Council for International Understanding (BCIU) et 3M, intitulé "ODD 8 : faire revenir les travailleurs en toute sécurité", afin de donner un point de vue international sur la "nouvelle norme" dans le contexte du retour au travail.

Prochaines étapes

Maintenant que la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies est derrière nous, l’OIE va s’atteler à la concrétisation de l’appel formulé dans le Programme commun en faveur d’une plus grande solidarité et d’un multilatéralisme inclusif face aux défis mondiaux, et se préparer aux autres débats qui s’annoncent sur la scène mondiale, afin d’y faire entendre les points de vue des entreprises.

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