Croissance économique et création d’emplois : les priorités de dirigeants d’entreprise parmi 20 pays les moins avancés

L’OIE conduit une importante délégation d’entreprises composée de 20 présidents d’organisations d’employeurs membres à la 5e Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés.

L’Organisation internationale des Employeurs (OIE) et les Présidents de fédérations d’employeurs de 20 pays les moins avancés (PMA) assisteront à la 5^ème Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA5) à Doha au Qatar, du 5 au 9 mars 2023.

Les pays représentés par les Présidents de fédérations comprennent l’Angola, le Bénin, le Cambodge, Djibouti, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, Haïti, l’Iraq, le Lesotho, Madagascar, le Mali, le Népal, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Zambie. Ils comptent parmi les leaders les plus importants du secteur privé de leurs pays respectifs.

Pendant la Conférence, la délégation d’entreprises de l’OIE organisera une série de sessions conjointes avec les Coordonnateurs résidents des Nations Unies, participera à de nombreux événements pendant le Forum du secteur privé au PMA5 et dialoguera avec de hauts responsables des Nations Unies et des partenaires internationaux afin de défendre une plus grande implication des entreprises dans l’élaboration des programmes de développement.

La délégation rencontrera également des dirigeants de Microsoft pour discuter de l’expansion du programme Tech@Work, un cadre de collaboration avec l’OIE et des partenaires locaux en vue du développement de compétences et de qualifications, ainsi que des moyens de donner forme à des dialogues internationaux sur la résorption de la fracture numérique grâce à l’implication du secteur privé.

Ce que disent les représentants de l’OIE et de la délégation d’entreprises sur leurs objectifs pour la Conférence PMA5 :

La délégation est conduite par M.  Roberto Suárez Santos, Secrétaire général de l’OIE. Comme l’indique M. Suárez Santos, la présence à Doha d’un aussi grand nombre de dirigeants d’organisations d’employeurs des PMA adresse un message clair à la communauté internationale : les entreprises ont un rôle à jouer dans le développement durable et elles sont prêtes à l’assumer.

« L’investissement en capital humain constitue un facteur essentiel pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays les moins avancés (PMA). Cette 5^ème Conférence des Nations Unies sur les PMA sera une occasion unique pour définir un nouveau plan d’action en vue du développement du capital humain dans les pays concernés. » affirme Mossadeck Bally, Président du Conseil National du Patronat du Mali.

« Le secteur privé de la Zambie doit affronter de nombreux défis, dont un accès limité aux sources de financement, des infrastructures déficientes et un manque de main-d’œuvre qualifiée. La 5^ème Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés constituera une plate-forme de première importance qui nous permettra de rencontrer des partenaires internationaux, partager nos expériences et apprendre les uns des autres, en mettant en évidence le besoin urgent d’un soutien accru et de plus amples investissements dans le secteur privé de notre pays. » souligne Myra Sakala Ngoma, Présidente de la Fédération des employeurs de Zambie.