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Conseil général de l'OIE, photo de groupe de 2019, l’OIE a 157 membres dans 153 pays.
Conseil général de l'OIE, photo de groupe de 2019, l’OIE a 157 membres dans 153 pays.

En tant que Voix de l'entreprise dans un monde en mutation rapide, l'OIE n'a jamais été aussi essentielle que ces dix dernières années pour les plus de 50 millions d'entreprises que nous représentons dans 150 pays. Début 2020, l’OIE comptait 159 membres dans 150 pays. Les entreprises et l'industrie se sont transformées à un rythme effréné au cours de cette décennie, alors que nos membres, et leurs affiliés, devaient faire face à des bouleversements dus aux changements politiques, de santé publique, technologiques et économiques.

L'OIE a continué à soutenir le Groupe des employeurs à l'OIT mais elle a également intensifié considérablement ses efforts de défense des intérêts auprès d’un éventail représentatif d'organisations et de plateformes multilatérales allant du G20, aux Nations unies, de la Banque mondiale, au Pacte mondial et bien d'autres encore.

Le Président de l'OIE, Erol Kiresepi, s'adressant à l'Assemblée générale des Nations Unies, à l'occasion du centenaire de l'OIT, 2019.
Le Président de l'OIE, Erol Kiresepi, s'adressant à l'Assemblée générale des Nations Unies, à l'occasion du centenaire de l'OIT, 2019.

DES Citations du présent

« Les employeurs croient fondamentalement à des règles du jeu équitables dans le monde du travail. Personne ne doit être laissé pour compte... La force de l'OIT est sa structure de gouvernance tripartite unique... nulle part ailleurs on a vu le cloisonnement entre les principaux acteurs du monde du travail s'estomper à la faveur d’une collaboration pour un avenir meilleur.»

Mthunzi Mdwaba, Vice-président de l’OIE auprès de l’OIT, Conférence internationale du travail, 2019
Mthunzi Mdwaba, Vice-président de l'OIE auprès de l'OIT, Conseil général 2019
Mthunzi Mdwaba, Vice-président de l'OIE auprès de l'OIT, Conseil général 2019
Diriger le groupe des entreprises au G20

Lorsque les marchés financiers ont été mis à mal par la crise économique de 2008, le G20 est devenu un élément important de la gouvernance mondiale. Alors qu'en 2008, le sommet du G20 à Washington s'est concentré presque exclusivement sur le système financier, six mois plus tard à Londres, les dirigeants du G20 ont reconnu le rôle de l'emploi pour atteindre une reprise durable. Depuis lors, l'emploi et les compétences ont été au centre de chaque déclaration des dirigeants du G20.



L'OIE a également pris l'initiative de coordonner le suivi par les entreprises des engagements du G20 en matière d'emploi des jeunes en créant le Réseau mondial pour l’apprentissage (GAN) en 2013.

Le GAN est un partenariat public-privé dirigé par les entreprises, dont le principal objectif est d'encourager et de relier les initiatives des entreprises en matière de compétences et de possibilités d'emploi pour les jeunes - notamment par le biais de l'apprentissage, de programmes de préparation à l'emploi et de formation en milieu de travail.

À ce jour, le GAN compte 16 réseaux nationaux et
11 entreprises membres dans le monde entier. Le réseau a fourni plus de 20 millions de possibilités de formation professionnelle aux jeunes dans plus de 20 pays.

Réunion du G20 à Paris avec le Président de l'OIE, Daniel Funes de Rioja, 2011
Réunion du G20 à Paris avec le Président de l'OIE, Daniel Funes de Rioja, 2011

DES Citations du présent

« Si l’ONU veut que les ODD soient mis en œuvre avec succès sur le terrain et qu’ils améliorent la vie des gens, elle doit s’engager aux côtés des fédérations d’employeurs et d’entreprises. »

Erol Kiresepi, Président de l’OIE
Erol Kiresepi, Président de l’OIE
Défendre les entreprises et les droits de l’homme

Au cours des 20 dernières années, les liens entre les entreprises et les droits de l'homme ont été de plus en plus débattus en raison de la mondialisation, de la privatisation, de la croissance rapide des groupes de la société civile et de la sensibilisation accrue des consommateurs. L'OIE a joué un rôle déterminant dans l'élaboration du cadre "protéger, respecter et réparer" et des Principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme qui rendent ce cadre opérationnel et qui ont été approuvés par le Conseil des droits de l'homme en juin 2011. Avec l'USCIB et les Chambres de commerce américaines et sous l'égide de la Coca-Cola Company, l'OIE parraine la conférence annuelle sur les droits de l'homme à Atlanta depuis ses débuts en 2008 et elle a mis en place un format de conférence annuelle similaire en Europe.

DES Citations du present

« Les droits de l'homme sont d'une très, très grande importance pour nous tous en tant que citoyens mais aussi pour les entreprises et leurs représentants... Dans les pays où l'application et le respect des droits de l'homme se font bien, il est également plus efficace et plus aisé pour les entreprises d'être de bons employeurs et de faire de bonnes affaires. Nous voyons donc un lien très concret entre la possibilité d'être un bon employeur et le respect et l'application des droits de l'homme par les gouvernements ».

Renate Hornung-Draus, Vice-présidente régionale de l'OIE pour l'Europe et l'Asie centrale
Renate Hornung-Draus, Vice-présidente régionale de l'OIE pour l'Europe et l'Asie centrale
Les entreprises partenaires de l'OIE rencontrent le Haut Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Michelle Bachelet.
Les entreprises partenaires de l'OIE rencontrent le Haut Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Michelle Bachelet.

DÉFENDRE LES POINTS DE VUE DES EMPLOYEURS SUR L'AVENIR DU TRAVAIL

Alors que les progrès technologiques en matière d'intelligence artificielle provoquent des bouleversements généralisés au travail, anticiper ces changements et doter les organisations d’employeurs et leurs membres des connaissances permettant d’y répondre au mieux a été un axe majeur des travaux de l'OIE ces dernières années.

En 2016, l'OIE a publié l'une des études les plus complètes sur le sujet. La force de cette publication réside à la fois dans l'analyse des tendances, ainsi que dans une liste détaillée de recommandations pratiques et réalisables sur la meilleure façon de s'adapter à cet environnement des entreprises en constante et rapide évolution. Suite à cette publication historique, l'OIE a commencé à concentrer ses travaux dans ce domaine politique sur la promotion du développement des compétences. Cela reste l'une des principales priorités de l'organisation.

L'OIE a apporté son expertise à une initiative de l'OIT visant à mener une réflexion globale sur l'avenir du travail dans la perspective du Centenaire de l'OIT. Le Vice-président de l'OIE auprès de l'OIT et porte-parole du Groupe des employeurs, Mthunzi Mdwaba, a été désigné pour être l'un des principaux participants.

Le résultat de cet effort d'une année a laissé M. Mdwaba, ainsi qu'une grande partie des membres de l'OIE, mécontents car les recommandations ne mentionnaient pas - entre autres - le rôle positif du secteur privé et la responsabilité partagée de toutes les parties prenantes pour définir un avenir du travail qui soutienne les employeurs et les employés. Leurs points de vue auraient été bien compris par d’anciens dirigeants de l'OIE, comme Jules Carlier ou Pierre Waline, en passant par Naval Tata.

Cependant, le travail acharné entrepris par les dirigeants de l'OIE pour changer la direction de l'OIT a conduit à un accord tripartite historique à l'occasion du Centenaire de l'OIT : sa Déclaration du Centenaire. Ce document historique renforce le statut et la crédibilité de l'OIT parce qu’il est inspiré par une reconnaissance adéquate du rôle du secteur privé et la nécessité d'assurer un environnement approprié pour les entreprises.

Mthunzi Mdwaba, Guy Ryder et Catelene Passchier lors du lancement du centenaire de l'OIE et du rapport de la commission mondiale sur l'avenir du travail, 2019
Mthunzi Mdwaba, Guy Ryder et Catelene Passchier lors du lancement du centenaire de l'OIE et du rapport de la commission mondiale sur l'avenir du travail, 2019
Mettre la force des entreprises au service de l’Agenda 2030

La durabilité, les emplois verts et le travail décent sont à l'ordre du jour de l'OIE depuis les années 2000. Avec nos membres, nous avons apporté des contributions essentielles aux négociations qui ont abouti aux objectifs de développement durable des Nations Unies.

L'OIE a mis en place un groupe politique mondial de représentants d’employeurs pour apporter des contributions de fond aux efforts des Nations unies en vue de la réalisation de l'Agenda 2030. L'objectif était de constituer un recueil sur la manière dont les entreprises intégraient les pratiques de développement durable dans leurs stratégies et leurs travaux, tout en consolidant les positions sur les contributions du secteur privé à la réalisation des cibles des ODD.

Roberto Suárez Santos, Secrétaire général de l'OIE, s'exprimant lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat, décembre 2019
Roberto Suárez Santos, Secrétaire général de l'OIE, s'exprimant lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat, décembre 2019