19 janvier 2017

 

Communiquer et rassembler, les points forts du réseau: interview de la Secrétaire générale

 

Comment l’OIE a-t-elle aidé et orienté ses membres en 2016 ?
Afin d’orienter nos membres sur les principales questions, nous avons élaboré un grand nombre de publications, y compris des documents de position sur un large éventail de sujets tels que l’emploi et la croissance, les compétences des femmes et les objectifs de développement durable. En 2016, sur un blog consacré aux chaînes d’approvisionnement mondiales, j’ai écrit plusieurs articles traitant de la mondialisation, des droits de l’homme et des conditions du travail décent. Un aperçu de l’application du programme pour 2030 a également été publié l’an dernier afin d’aider les membres de l’OIE à appliquer ce programme au niveau national. En collaboration avec le BIT, nous avons également publié un guide sur l’économie verte et avec divers partenaires, comme le BIAC, nous avons publié un manuel à l’intention des employeurs sur la responsabilité sociale des entreprises. Avec l’aide de nombreux membres actifs, l’OIE a bien entendu aussi assisté le monde de l’entreprise à l’OIT durant les sessions du Conseil d’administration, de la Conférence internationale du travail, les réunions sectorielles et bien d’autres.

Quels ont été les principaux résultats des partenariats de l’OIE en 2016 ?
L’OIE a collaboré avec de nombreux partenaires, établissant de nouvelles relations et en renforçant d’autres. À titre d’exemple, nous avons publié une déclaration commune avec la CSI afin de mettre les droits de l’homme au cœur de la préparation, de la réalisation et du legs des grands événements sportifs, ainsi qu’une déclaration commune au G20 sur l’innovation, la croissance, l’emploi et le travail décent avec la CSI, le TUAC et le BIAC. Grâce au soutien de la Commission européenne, l’OIE a coorganisé le lancement officiel de la Fondation Jobs for Africa en novembre 2016. L’OIE héberge et coordonne la plateforme des entreprises du Forum mondial sur les migrations et le développement (FMMD) ; elle est aussi membre du Groupe consultatif des entreprises, avec le Global Agenda Council on Migration du Forum économique mondial. Avec Eversheds, nous avons organisé, à Londres, en avril 2016, un symposium sur les entreprises et les droits de l’homme. Par ailleurs, l’OIE a continué de représenter les intérêts du secteur privé à l’OIT et au G20.

Tous ces partenariats ont un lien étroit avec les domaines d’activité de l’OIE. Dans la mesure où les discussions de ces questions interviennent de plus en plus au niveau international, ces partenariats nous permettent de faire en sorte que la voix des employeurs soit entendue dans le monde entier.

Comment l’OIE envisage-t-elle de renforcer encore son réseau en 2017 ?
L’OIE entend continuer à renforcer son engagement auprès de ses membres par le biais de ses groupes de travail et de documents d’orientation, en représentant les entreprises à l’OIT et dans d’autres organisations internationales et en participant activement à des conférences et séminaires à travers le monde. De plus, nous rendons régulièrement visite à nos fédérations membres pour évoquer les tendances internationales et leur apporter assistance, à leur demande, sur des questions spécifiques. Pour promouvoir les positions de l’OIE en matière de politique sociale et du travail, des relations professionnelles saines sont importantes et il faut encourager les fédérations membres à promouvoir de telles relations auprès de leurs gouvernements respectifs. La mondialisation impose aux organisations d’employeurs qu’elles forment leurs membres à une approche des affaires qui repose sur les droits de l’homme et les incitent à participer activement aux programmes d’action nationaux liés aux droits de l’homme, ainsi qu’à réaliser les ODD dans leurs pays. Il est également essentiel qu’elles se concentrent sur la question importante que constitue l’avenir du travail. L’évolution est rapide et nous devons faire sorte de maîtriser le processus, voire de le devancer. Nous devrons trouver les moyens de comprendre les besoins des jeunes entrepreneurs. En 2017 et au-delà, l’OIE continuera de collaborer avec un large éventail de partenaires pour amplifier la voix de l’entreprise. Le potentiel du réseau de l’OIE est sous-estimé ; ensemble, nous pouvons le rendre encore plus fort.

Quels seront les thèmes clés en 2017 ?
En 2017, l’avenir du travail, les chaînes d’approvisionnement durables, les migrations, la diversité, les entreprises et les droits de l’homme, ainsi que le développement durable resteront au cœur de nos priorités et nous continuerons à promouvoir un environnement favorable à l’entreprise, tout particulièrement à l’OIT, au G20, au FMMD et à l’ONU. Avec vous, je me réjouis d’une excellente année 2017.

 
 
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