L'OIE NY se joint au débat de l'ONU sur l'autonomisation économique des femmes

Lors de la dernière session de la Commission de la condition de la femme, l'OIE a participé à un débat interactif sur l'autonomisation économique des femmes.

La représentante spéciale de l'OIE auprès des Nations unies, Shea Gopaul, s'est jointe à Laura Addati, spécialiste en politiques à l'Organisation internationale du Travail, et à Stevan Lynn, fondateur de Deeds Driven Dads, pour examiner les mesures à prendre en vue de parvenir à la pleine autonomisation économique des femmes.

Mme Gopaul a lancé la discussion en soulignant que, selon les études du Forum économique mondial, il faudra plus de 250 ans pour combler l'écart entre les genres au rythme actuel du changement (en anglais). Cela représente une augmentation de 55 ans par rapport à l'année précédente.

Elle a, en outre, expliqué que l'augmentation du nombre de femmes au travail au même niveau que celui des hommes aura des conséquences sur le produit intérieur brut. Effectivement, cela l’augmentera de 5 % aux États-Unis, de 9 % au Japon et de 34 % en Égypte.

Mme Addati a fait remarquer que les programmes d'enseignement et de développement des compétences permettaient d'accéder à un emploi décent à l'ère de l'intelligence artificielle, tout autant qu'aux réseaux de protection sociale et à la politique économique. Elle a également souligné le fait qu'il y a moins de filles dans les programmes STIM de nos jours en raison du manque de modèles et de programmes d'études attrayants. "Moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes" et "la situation mondiale reste caractérisée par des déséquilibres entre les sexes".

Tous les participants ont fini par convenir qu'il y a quelques évolutions positives à mesure que le nombre de femmes augmente dans l'enseignement des STIM, même s’il y a encore beaucoup à faire pour combler cet écart croissant.

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